Tit-Coq a été le premier grand succès du théâtre québécois. Gratien Gélinas, son auteur, qui jouait aussi le rôle-titre à la création en 1948, préconisait un théâtre «national et populaire», dont sa pièce est la parfaite illustration. Vingt ans avant Michel tremblay, il faisait parler ses personnages dans une langue que le public pouvait reconnaître comme la sienne. Et l'histoire de son héros, qui cherche à échapper à son destin de «bâtard», transcendait le cadre canadien-français pour atteindre à l'universel.